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Les p'tites choses d'Olivia

6 juin 2018

La naissance de Zoé... En siège, par voie basse !

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Tout d’abord je dois dire qu’avant même de vouloir tomber enceinte, du plus loin que je me souvienne, je n’ai jamais eu l’appréhension de l’accouchement. Ça n’a jamais été un frein au fait de devenir maman car je m’étais toujours dit que je n’avais aucune raison d’avoir peur de quelque chose que je ne connaissais pas. Alors évidemment j’ai bien eu un peu peur quelques jours avant et j’ai eu parfois des doutes, mais j’ai toujours essayé, tout au long de ma grossesse, de ne pas me fier à toutes les « horribles » paroles et histoires qu’on ait pu me raconter ! Et je pense que c’est pour cela que j’ai réussi à aborder plus facilement ce premier accouchement...

 

Pourtant je dois l’avouer, j’ai eu un moment de doutes et une peur bleue de ce qui allait pouvoir se passer lorsqu’on m’a annoncé que mon bébé était positionné en siège lors de la troisième échographie... À ce moment-là, j’ai bien cru que mon monde s’écroulait. Je me souviens avoir retenu mes larmes tout au long de l’échographie, (je n’avais absolument rien écouté de ce qu’avait pu dire le gynécologue..!) et je me suis mise à imaginer 1001 scénarios... La semaine qui a suivie a été vraiment dure et je me souviens avoir beaucoup pleuré... Mais ce n’était pas tant le fait d’accoucher par voie basse qui m’inquiétait, c’était surtout le fait de devoir accoucher par césarienne. Car ça oui c’était ma plus grande crainte...

 

On m’a conseillé des tas de méthodes pour faire retourner mon bébé..! Après avoir pratiqué le quatre pattes 15min tous les soirs avant de me coucher, pendant à peu près 10 jours, je me suis raisonnée et j’ai décidé que finalement c’était le destin !! Si mon bébé était dans cette position c’est qu’il y avait une bonne raison et que je mettrais toutes les chances de mon côté pour accoucher par voie basse. Après plusieurs échographies et radios du bassin, le verdict était tombé : tout était OK et on laisserait mon bébé sortir quand il serait prêt...

 

Me voilà soulagée et à 15 jours du terme de ma grossesse je décide de m’activer un peu car cette grosse boule qui me sert de ventre commence à me peser sérieusement et avec les hormones à bloc je commence à devenir folle ! Une semaine épuisante : ménage de fond en comble, rangement, 15 minutes de marche tous les jours... Et un bébé qui n’a pas l’air décidé à sortir ! Le vendredi de cette même semaine, je me résigne à vouloir accélérer la sortie de ce petit être, qui finalement préfère rester au chaud, et de toute façon je me retrouve coincée au lit (forcément après avoir voulu forcer le destin avec mon marathon du ménage !) avec des contractions « pas du tout » douloureuses (ça je m’en suis rendue compte une fois que les vraies contractions ont commencé !!) et carrément irrégulières..

 

Chéri est au taquet et espère bien que bébé arrive très vite ! « Tu es sûre que ça va ?? On peut aller à la maternité si tu veux ? » La journée se termine et je vais me coucher, sans grandes convictions. Après m’être levée plusieurs fois, à cause des multiples envie d’uriner liées au 3ème trimestre de grossesse ! Je me recouche. Il est 5H00 du matin, nous sommes le 17 février 2018 et quelque chose de bizarre vient de se produire au moment où je me tourne dans le lit… J’allume la lumière, me relève et… « Chériiiii, réveilles toi, je viens de perdre les eaux !! » Je repense soudain aux cours de préparation à l’accouchement et je file prendre un petit déjeuner ! Bah quoi ! Qui dit perte des eaux, dit obliger de rester à la maternité et dans ce cas-là, je ne sais pas quand sera mon prochain repas !! Ensuite je décide de prendre une bonne douche chaude, et finir ma valise (trousse de toilette, chargeurs de téléphone,…) C’est bon, c’est le grand jour… Tout est O.K., je jette un dernier coup d’œil dans la maison et je sais que désormais je reviendrais ici avec mon bébé !

 

Sur la route, toujours pas de contractions douloureuses. Je suis un peu nostalgique, je repense à tous les moments, bons ou mauvais, vécus ces huit derniers mois ! Nous sommes arrivés à la maternité sur les coups de 6H00 ou 7H00 (finalement avec le temps je ne me souviens plus vraiment !!). Après des multiples questions de la part de la sage-femme et la mise en place du monitoring, verdict : je suis ouverte d’à peine 1 cm… On m’annonce que le travail n’a pas réellement commencé et que dans deux heures si rien n’a changé, on me montrait dans ma chambre pour attendre tranquillement ! 1h, 2h,… Toujours pas de travail ! Nous voilà arrivé dans la chambre, on me dit que mon repas sera servi vers 12 :00, je décide de me reposer et finalement de prendre une douche car les contractions sont vraiment douloureuses. Vers 11h30, je juge que la situation est vraiment horrible « j’ai trop maaaaal ! Appel quelqu’un je vais mourir !! » ! La sage-femme vient nous chercher et demande au papa de prendre le sac pour la salle de naissance, car désormais quoiqu’il arrive je ne remontrais pas ici avant d’avoir accouché. Ouverture : 2 cm… ! « C’est une blague ?!! »…

 

« Bon alors Madame, vous avez perdu les eaux à 5H00 ce matin, désormais nous n’avons plus qu’à attendre que le travail se mette en place, si d’ici 24H vous n’avez toujours pas accouché… On avisera ! » OK ! Donc me voilà dans la salle de travail de la maternité, avec des contractions super-méga douloureuses, un col qui ne s’ouvre pas, en plus de ça je viens de louper mon repas à 30min près… ! J’essaye de marcher, de faire du ballon, pour passer la douleur… RIEN ! La seule position qui me soulage, c’est d’être allongée ! Je serre, j’écrase la main de chéri à chaque contraction… Les heures passent, rien ne bouge ! Je me vois déjà passer les 24 prochaines heures ici !! Moi qui avait prévu de ne pas me faire poser la fameuse péridurale, finalement je n’attends que çaaaa ! Vers 16 :00, (il me semble) je rappelle la sage-femme, à bout, « est-ce qu’on peut poser cette fichue anesthésie, il faut que je me repose… ? » Je suis ouverte de 3cm… Elle m’annonce qu’on va pouvoir m’installer la péridurale pour « soulager » les contractions ! OUF ! Il est 17 :30, l’anesthésiste vient de me poser la péridurale, le saint graal !! On m’explique que je ne pourrais recevoir qu’une petite dose de l’anesthésie !! Qu’à cela ne tienne !! Je suis soulagée ! Pas pour très longtemps…

 

20H00 : la péridurale ne fait plus aucun effet ! On me fait comprendre que désormais, il va falloir que je fasse sans ! Je prends sur moi, mais à chaque contraction j’ai « envie de pousser »… On m’examine « Vous êtes ouverte à 6 cm » Waouuuh ! 3 cm en 2h30, quel exploit ^^

 

21H00 : petit examen de contrôle, « Oh madame !! Dilatation complète, il va falloir se préparer » !! Je n’ai pas le temps de comprendre ce qu’il se passe, en 5 min la salle est remplie : gynéco, anesthésiste, sage-femme, auxiliaire…

 

21H37, nous sommes le 17 février 2018, je n’en peut plus, j’ai envie d’abandonner… « Allez madame une dernière fois, c’est fini ! » J’entends un petit cri, c’est une fille, on la pose contre moi, je suis dans un autre monde. Et je regarde mon amoureux, il est ému, je crois même apercevoir des larmes de joies…

 

50 cm, 3,200 kg, c’est une bien jolie poupée ! Papa, car désormais on peut l’appeler Papa, rejoint l’auxilliaire pour effectuer les premiers soins. Je suis encore sur une autre planète, on me félicite et toute l’équipe n’en revient pas ! Un bébé en siège, c’est formidable dans le milieu médical !!

 

Finalement on nous laisse presque 2 heures dans cette salle tous les 3 avant de nous monter dans la chambre. Il est tard, on m’apporte un énorme petit déjeuner, oh ce que j’avais faim !! Papa doit rentrer à la maison, c’est dur… Mais j’ai hâte de le retrouver demain matin ! Et je reste là ! Je pense avoir regardé cette petite fille toute la nuit, elle est magnifique et je l’aime déjà tellement…

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31 janvier 2018

21 juin 2017...

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25 janvier 2018…

36 semaines d’aménorrhées… 39 jours avant la date prévue d’accouchement !

 

Je prends le temps de repenser à ces 8 derniers mois… Entre deux contractions, je repense à toutes ces larmes versées, à tous ces fou-rires et crises hormonales, à tous ces moments de bonheur partagés et aussi à toutes ces questions un peu louches que je n’ai jamais osé poser… (Combien de temps dort un nouveau-né ? Test : quelle mère serez-vous ?...)

 

Je ne me souviens pas du jour où j’ai jugé être prête à faire un bébé, mais je me souviens parfaitement du jour où j’ai su que j’étais enceinte… ! Il y a d’abord eu un élan de joie… (Sortir des toilettes en hurlant et en brandissant le test pipi dans tous les sens ! « Hmm… Bonjour chérie ! Tu as passé une bonne nuit… ? » Me dit-il en préparant son café avant d’aller travailler !), puis s’en suivi un soupçon de peur et tout un tas de questions… « C’est pas possible… Pas maintenant ! La grosse fête du week-end prochain… », « Mais comment on va cacher ça… ? »… Et repenser à tous les abus des derniers week-endsCulpabiliser… « Et maintenant, je fais quoi ? »…

C’est vrai que j’ai assez mal vécu mon début de grossesse, plutôt mentalement je dirais ! (Car mon corps, lui, l’a carrément bien vécu !) J’ai eu quelques moments de doutes et même parfois des regrets… Petit à petit, on réalise. Et puis vient le moment des grandes annonces ! La famille, les amis… Et je pense que c’est à ce moment-là que j’ai commencé à accepter

 

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Au début, c’est long… Rien ne se passe, et on se dit que 9 mois c’est une éternité ! « Neuf mois, j’te ferais remarquer que c’est 12 moins 3 ! » Finalement arrivé au 5ème mois, ça fiiiile à une vitesse ! Il y a eu des hauts, des bas… Et les hormones y sont pour beaucoup, si si je vous assure !!

 

Aujourd’hui, je suis plus proche de la fin que du début (heureusement me direz-vous !) et… ça paraît encore plus looooong qu’au début ! On m’avait prévenu ! « Les deux derniers mois sont les plus durs, tu verras ! ». J’aimerais faire toutes ces choses que je n’ai jamais eu l’habitude de faire, mais qui me sont impossibles maintenant ! Dormir sur le ventre, faire le pont, marcher sur les mains…

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 Mais bientôt bébé sera là ! On pourra enfin savoir s’il faut dire il ou elle, et donner un vrai prénom à « bébé » ! En attendant, je prends mon mal en patience (le mot patience prend un véritable sens lorsque l’on est enceinte, oui oui oui !) et je compte les jours tranquillement… 

26 janvier 2018

Article Premier !

Par où commencer ?

 

La  première page ! J’ouvre une page blanche sur l’ordinateuret puis Recherche Internet : « commencer un blog… » !

 

Finalement, après avoir lu un bon nombre d’articles plus ou moins interessant sur le blogging, je me décide à écrire ce qu’il me passe par la tête

 

Je me souviens qu’étant adolescente, j’avais plusieurs blogs ! Je prenais tellement de plaisir à imaginer les articles, et à faire la mise en page. Souvent je consacrais mes articles à mes meilleures amies de l’époque Et puis j’ai toujours pris plaisir à suivre des bloggeuses, régulièrement, comme une routine hebdomadaire

 

Mais pourquoi écrire un blog… ?

 

Tout d’abord, juste pour le plaisir, d’écrire, de créer du contenu… Et puis en grandissant/viellissant, je me rends compte que j’ai besoin et envie de partager et d’échanger sur les petites choses du quotidien, pas forcément sur des sujets en particuliers, mais un peu comme une sorte de journal intime, un peu comme si je me parlais à moi-même !

 

Alors je me lance et je tente l’aventure On verra bien ! Comme on dit : « Qui vivra, verra ! » et « Qui ne tente rien n’a rien… ! »

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